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Histoire et fabrication du shit ou haschich

Depuis toujours, le résine suscite l’intérêt des consommateurs à la recherche de sensations fortes et authentiques. Il est connu pour son parfum intense et son goût très prononcé qui ne laisse pas indifférent. Présent dans les cultures arabes depuis plusieurs milliers d’années, le haschich est utilisé à des fins thérapeutiques et parfois spirituelles. Pendant longtemps, de nombreuses légendes circulaient à son sujet et entretenaient le mystère autour de sa fabrication. Mais aujourd’hui, nous savons exactement comment faire du haschich, en suivant les méthodes traditionnelles ou les plus modernes.

Le shit, également haschich ou hash, est un concentré de cannabis puissant réalisé à partir d’une extraction de trichomes. Présenté sous la forme d’un bloc résineux, il peut être mou et collant ou bien sec et effritable. Et pour cause, son aspect varie en fonction de son mode de fabrication. La bonne nouvelle, c’est que son processus de fabrication est relativement simple et accessible à tous.

Au fil des années, les techniques se sont améliorées et des machines innovantes permettant de faciliter le travail ont vu le jour. Dans cet article, nous vous invitons à découvrir les différentes méthodes de fabrication du shit et, si l’envie vous en dit, vous pourrez reproduire ces méthodes à la maison.

Le shit ou haschich, c’est quoi ?

Le shit ou haschich est une résine issue d’un processus de transformation de la plante de cannabis. Du fait de sa haute concentration en trichomes, il s’agit de l’un des produits dérivés du chanvre les plus populaires mais aussi les plus puissants. En effet, le shit est composé de trichomes de cannabis, les fines excroissances qui donnent aux sommités florales leur aspect brillant.

Ces trichomes sont des sécrétions résineuses qui se développent naturellement pour protéger la plante des agressions externes telles que les parasites et les agents pathogènes. Pour certaines variétés de cannabis, et notamment les plus célèbres, la résine est riche en CBD (cannabidiol) et en terpènes aromatiques. C’est ce qui fait tout le charme et le caractère du haschich.

Les variétés de chanvre autorisées à la culture en Europe sont riches en CBD mais dépourvus de THC (tétrahydrocannabinol). Le THC est la molécule responsable des effets psychoactifs et addictifs du chanvre, tandis que le CBD est la molécule responsable de ses effets relaxants, anti-stress et anti-douleur. Désormais, il est donc possible de se procurer du shit au CBD afin de profiter des multiples vertus thérapeutiques du chanvre, sans les effets néfastes du THC. À partir de bonnes fleurs de CBD, il est même possible de fabriquer votre propre shit de CBD.

Quelles parties de la plante sont utilisées pour fabriquer du shit ?

Quelles parties de la plante sont utilisées pour fabriquer du shit ?

Pour fabriquer du shit, il est possible d’utiliser toutes les parties de la plante. Même les plants mâles peuvent être utilisés alors qu’ils sont souvent mis de côté et jetés afin d’éviter la pollinisation. Les feuilles et les fleurs séchées résineuses sont soigneusement sélectionnées pour optimiser la qualité du résultat final. Plus elles sont brillantes, plus elles sont qualitatives. Si les cultivateurs peuvent utiliser l’ensemble de la plante (fleurs, feuilles et débris végétaux), vous devrez vous contenter des têtes de fleurs séchées pour faire votre expérience à la maison. Cela dit, les fleurs séchées sont largement suffisantes pour obtenir un shit de qualité supérieure avec un goût authentique et une haute concentration de CBD.

Quelles sont les différentes méthodes de fabrication du shit ?

Il existe plusieurs méthodes pour fabriquer du shit :

  • le tamisage à sec ;
  • le kief ;
  • le charas ;
  • le dry ice ;
  • le bubble hash ;
  • le tambour mécanique ;
  • le roulage à la main.

Notez qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise méthode. Ce sont simplement des méthodes différentes qui permettent d’obtenir des résultats spécifiques afin de satisfaire les goûts et les couleurs de chacun.

Le tamisage à sec

La méthode du tamisage à sec consiste à séparer les trichomes de la plante à l’aide d’un tamis aux mailles adaptées. Cette méthode est inspirée de la technique traditionnelle marocaine où l’on utilise un saladier recouvert d’un tissu fin pour déposer les fleurs séchées et effritées. On les recouvre avec un plastique afin de fermer le tout. Ensuite, il suffit de battre la partie supérieure avec des baguettes pour que les fleurs libèrent les trichomes et qu’ils tombent dans le saladier. Sinon, vous pouvez tout simplement utiliser un tamis, le secouer et récupérer la poudre en dessous du tamis.

La dernière étape consiste à récolter la poudre et de la compresser afin d’obtenir du shit. Simple et efficace, cette méthode permet d’obtenir une résine de très bonne qualité en très peu de temps. Pour que les trichomes se décollent facilement, il est conseillé de mettre les têtes de cannabis quelques heures au réfrigérateur ou au congélateur.

Le kief

Le kief n’est pas une méthode à proprement parler. En réalité, il s’agit du pollen qui ressemble à une poudre jaunâtre dans le fond de votre grinder. Cette poudre peut être utilisée pour fabriquer du haschich. Pour transformer le kief en shit, il suffit de récolter le kief et de le compresser à l’aide d’une presse à pollen. Exercez une pression assez forte et vous obtiendrez du hasch de haute qualité. Notez que c’est l’une des seules méthodes qui permettent d’obtenir une résine aussi compacte.

Si vous n’avez pas de presse à pollen à disposition, vous pouvez enrouler le kief dans du papier cuisson et le presser fermement à l’aide de vos doigts. Résultat garanti !

Le charas

Le charas est une sous-catégorie de haschich obtenue par le procédé du roulage à la main. La seule différence, c’est que vous aurez besoin des fleurs et des feuilles fraîchement récoltées et non séchées. Ce procédé permet d’obtenir une résine très collante. Originaire de l’Himalaya en Inde, cette méthode est l’une des plus anciennes et des plus célèbres.

Le dry ice

Cette méthode consiste à fabriquer du shit avec de la glace carbonique. Pour ce faire, vous devez vous munir d’un grand récipient, de glace, de gants et de bubble bags. Les bubble bags sont des sacs avec des mailles de taille variable.

Dans un premier temps, il faut mettre les fleurs de cannabis dans le récipient rempli de glace carbonique. Mélangez pendant quelques minutes, placez le mélange dans le sac et secouez-le. Le résultat obtenu est une poudre résineuse qui dispose d’une pureté exceptionnelle.

Le bubble hash

Cette méthode peut être réalisée à l’aide de différents supports : un bubbleator, un blender ou encore un seau et une perceuse avec un mélangeur à béton. Quel que soit le matériel choisi, le concept reste le même. Il s’agit d’utiliser la force de l’eau et le froid de la glace afin de séparer les trichomes de la plante. Le froid a pour effet de contracter les trichomes, ce qui les aide à se détacher plus facilement. La force du courant provoquée par l’eau finit par les détacher sans difficulté.

Laissez la préparation reposer pendant environ 30 minutes, jusqu’à ce que les trichomes tombent au fond du bocal. Videz ensuite une partie du bocal, ajoutez de la glace et laissez reposer encore 5 minutes. Répétez cette opération plusieurs fois. Ensuite, il suffit de filtrer et de faire sécher la matière obtenue à l’air libre et à l’abri de la lumière. Soyez patient et vous obtiendrez un résultat optimal.

Le tambour mécanique

Le tambour mécanique remplit les mêmes conditions que le tamisage à sec, mais cette fois-ci, dans une version encore plus simple. Comme son nom l’indique, le tambour mécanique travaille à votre place et vous garantit un tamisage professionnel sans effort. Placez vos têtes de cannabis à l’intérieur du tambour mécanique, allumez-le, et laissez-le faire son travail. Le tambour tourne seul et agit les têtes afin de libérer les trichomes et de les faire tomber à travers les écrans fins du tambour.

Pour finir, récoltez la poudre et compressez-la à l’aide d’une presse à pollen. Grâce à cette méthode, vous obtiendrez un shit de grande qualité. Certes, c’est aussi un plus grand investissement, mais il est très vite rentabilisé si vous souhaitez fabriquer une quantité importante de résine.

Le roulage à la main

Comment parler de la fabrication du shit sans évoquer son procédé traditionnel, à savoir le roulage à la main ? Cette méthode est de loin la plus simple à réaliser car elle ne nécessite aucun matériel. Pour faire du shit à la main, il suffit de frotter les têtes de cannabis entre vos mains. Lorsque la résine se colle sur vos mains, il ne reste plus qu’à l’enrouler en forme de boule afin d’obtenir du shit. Lorsqu’on obtient cette résine sur les mains sans faire exprès, au moment de la récolte ou en manipulant les têtes, on appelle ça le “doigt-schich”.

Bien évidemment, le résultat ne sera pas à la hauteur des méthodes citées précédemment car vos mains contiennent des résidus de poussière, de sueur et de graisse. Même si vos mains sont propres et sèches pour réaliser cette opération, ce n’est pas la meilleure. C’est simplement la plus basique et la plus amusante. D’autant plus que vous l’avez certainement déjà fait sans vous en rendre compte.

Alors, quelle méthode allez-vous choisir pour fabriquer votre shit à la maison ?

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